Cyclone Niveau de risque : Faible ?

Dans la zone que vous avez choisie (Chaiyaphum), le risque cyclonique est faible, d’après les informations actuellement disponibles. Par conséquent, on évalue à 1 % la probabilité que des vents forts susceptibles de causer des dommages surviennent au cours des 10 prochaines années. D’après ces informations, les conséquences d’un cyclone devraient être prises en compte dans les étapes du projet, en particulier lors de la conception et de la construction. Les décisions relatives à la planification du projet, à sa conception et aux techniques de construction devraient tenir compte du risque cyclonique. Veuillez noter que les dommages ne sont pas uniquement causés par le vent mais aussi par les fortes précipitations et les inondations provoquées par un cyclone, ainsi que par les inondations côtières dans les zones littorales. Il convient d’obtenir des informations supplémentaires détaillées afin de bien prendre en compte le niveau d’aléa.

Effets du changement climatique : En moyenne mondiale, la vitesse moyenne des vents et les précipitations lors des cyclones tropicaux sont susceptibles d’augmenter à l’avenir, tandis que la fréquence de ces phénomènes devrait diminuer ou rester inchangée. Il est possible que la fréquence des cyclones tropicaux les plus intenses augmente nettement dans certaines régions océaniques (GIEC, 2013). Le niveau d’aléa actuel dans les zones actuellement touchées par des cyclones tropicaux pourrait augmenter à long terme. Les projets situés dans ces zones devraient être capables de résister à un accroissement futur du risque cyclonique.

Recommandations

• ASSURANCE : Lorsqu’il n’est pas possible d’atténuer les risques liés à des vents cycloniques, il peut s’avérer judicieux de souscrire une assurance spécifique pour réduire le coût financier y afférent. En savoir plus
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  - Au cours des phases d’études et de construction, envisagez, sur la base d’une réflexion approfondie, de souscrire une politique d’assurance « risque constructeur » pour votre projet. En particulier, assurez-vous que la mesure retenue peut permettre de faire face à des aléas climatiques cumulés, y compris à ceux liés aux cyclones (comme ses précipitations extrêmes).

  - Une fois la construction terminée, examiner attentivement la possibilité de souscrire une police d’assurance à long terme pour protéger votre investissement, surtout si cette police couvre d’autres aléas importants pour le projet. Gardez à l’esprit qu’une police d’assurance multi-sites peut être un moyen économique de couvrir divers risques sur plusieurs sites.

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• INTERACTIONS ENTRE LES RISQUES : La planification, la conception et la construction du projet doivent prendre en compte le risque de vents cycloniques dans la zone du projet. En savoir plus
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  Contexte - D’un bout à l’autre du projet, de la conception à la construction, vous devez comprendre le niveau d’aléa lié au vent dans la zone de votre projet. N’oubliez pas qu’avec le changement climatique, des tempêtes peuvent survenir dans des régions où elles ont jusqu’ici toujours été rares. Soyez également conscient que d’autres événements survenant brièvement et liés au vent (tels que des orages violents) peuvent être très localisés et néanmoins causer des dégâts importants.

  – Pendant les phases de conception et de construction, tenez compte des codes nationaux et locaux de construction concernant le niveau d’aléa lié au vent. Commencez par consulter des organismes largement reconnus qui sont chargés d’élaborer des codes de construction, tels que l’ICC (International Code Council), afin d’accéder aux normes de construction commerciale et résidentielle (ICC / IRC) relatives à votre projet. Ensuite, déterminez si la région dans laquelle vous envisagez d’implanter votre projet a adopté des codes internationaux ou les a modifiés localement. Consultez les services de planification de la juridiction dont vous dépendez afin d’obtenir les informations les plus récentes sur les codes de construction. Informez-vous sur les changements récents éventuellement apportés aux codes de construction. En effet, bien souvent, ces codes sont révisés après la survenue d’un phénomène naturel qui a compromis des projets similaires au vôtre. Contactez d'autres organisations qui pourraient disposer d'informations supplémentaires sur le risque lié au vent (par exemple, agence météorologique, conseil national de recherche, association d'ingénieurs, etc.).

  - En règle générale, les bâtiments en maçonnerie ou en béton armé résistent mieux aux vents cycloniques que les bâtiments en bois, mais il importe, à l'étape de la conception, de tenir compte également d'autres aléas qui pourraient survenir dans la zone du projet.

  – Le toit est en général l'élément de la structure du bâtiment qui subit le plus de dommages, et il convient donc de porter une attention spéciale à sa construction pendant la phase de conception, et au choix de matériaux de haute qualité pendant la phase de construction.

  - N'oubliez pas que les vents violents et les débris charriés par le vent ne sont pas les seules causes des dommages physiques directs provoqués par les cyclones tropicaux. Les fortes précipitations et les inondations qu'elles provoquent peuvent aussi causer des dégâts importants. Plus près des côtes, les inondations côtières et l'érosion des plages entraînent aussi des dégâts, en particulier lorsque le toit ou les fenêtres et les autres ouvertures sont endommagés.

  Atténuation des risques – Bien que le niveau d'aléa lié au vent soit jugé FAIBLE dans la zone de votre projet, des bâtiments solidement construits réduiront les risques que peuvent y présenter d'autres aléas connexes. Par exemple, des toits bien construits et des branchements de bâtiments qui résistent à des vents violents résistent également à de lourdes « charges de gravité » résultant d’une importante accumulation de neige et de glace. Des fondations correctement construites et étanches peuvent limiter les conséquences des inondations.

  – Veuillez prendre en compte le niveau d’aléa lié au vent ainsi que d'autres aléas connexes (par exemple, précipitations, crues, inondations côtières, glissements de terrain dans votre stratégie générale d’atténuation des risques.

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• PLANS D’INTERVENTION D’URGENCE : Renseignez-vous sur les politiques et protocoles d’intervention d'urgence en cas de cyclone (y compris les inondations côtières, les crues et les aléas liés au vent) établis par les autorités régionales et nationales pour la zone de votre projet et adoptez-les, le cas échéant. En savoir plus
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  - Pendant les phases d’études et de construction, prenez le temps d’étudier les procédures d’urgence définies par les autorités locales et nationales pour la zone où vous souhaitez réaliser votre projet. Ces procédures prendront en compte les risques inhérents à votre région, y compris le risque de vent cyclonique.

  – Après la construction, gardez ces procédures à l'esprit, tenez-vous au courant des changements qui pourraient leur être apportés en fonction de l'évolution du risque de vents violents, et songez à renforcer votre résilience en améliorant vos mesures d'atténuation ou en souscrivant une assurance nouvelle ou supplémentaire.

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• INFRASTRUCTURES CRITIQUES : Si le projet prévoit la construction d'infrastructures critiques (par exemple, hôpital, caserne de pompiers, lignes électriques) ou vise à appuyer de telles infrastructures, tenez compte des effets que pourraient avoir sur ce dernier les conditions de vent qui règnent à l'extérieur de la zone du projet. En savoir plus
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  CONTEXTE : - S'agissant des projets liés directement aux infrastructures critiques (par exemple, hôpitaux, centrales électriques ou installation de communications importante), il importe de veiller à ce que ces infrastructures continuent de fonctionner après l'événement, qu'elles parviennent à maintenir les services essentiels, et qu'elles participent aux efforts d'intervention et de redressement post-catastrophe.

  - La plupart des projets (y compris ceux qui ne concernent pas l’infrastructure) nécessitent des services publics (électricité, eau, communications, etc.) et fournissent des services ou des produits qui sont importants pour l’économie et le commerce au niveau local, régional ou national. Ainsi, même si le projet n'est pas lui-même endommagé par les vents cycloniques, il risque d'être paralysé à cause des dommages causés aux infrastructures critiques. La chaîne d’approvisionnement nécessaire pour ces services critiques doit être prise en compte, et des plans d’urgence élaborés pour chacun des services concernés (eau, électricité, réseaux de transport...) En particulier, si le projet a trait au développement des infrastructures (par exemple, construction d'un nouveau poste électrique),il conviendra d'en planifier soigneusement la connexion au réseau plus large de services.

  - Les perturbations et les dommages subis par le réseau de transport local n’entraînent pas forcément l’indisponibilité d’une installation, mais peuvent empêcher le personnel d’atteindre une infrastructure critique ou une installation de secours.

  ATTÉNUATION DES RISQUES : - Prenez en compte tous les autres actifs liés de près ou de loin au projet et qui sont vulnérables au vent. Songez dans la mesure du possible à instaurer des systèmes d'appoint ou des systèmes redondants, en collaboration avec les prestataires de services. Par exemple, en cas de panne de courant, le budget permettra-t-il de financer des génératrices de secours et, dans la négative, sur quels services pourra-t-on le plus probablement compter ? Quel serait l’impact financier d’une panne d’électricité pendant une journée, une semaine, etc. ? Existe-t-il des produits d’assurance offrant une protection en cas d’interruption du projet (voir la section Assurance) ?

  - Testez des scénarios catastrophe (planification) pour mesurer l'effet de telles conditions sur le projet et pour planifier la riposte.

  - Effectuez une analyse coûts/avantages pour déterminer si le budget inclut un système de production d’électricité de secours sur le site. Un dispositif de communication indépendant sans fil (par exemple une radio VHF) peut être une solution offrant un bon rapport coût-efficacité en cas de panne de l’équipement principal, et s’avérer vital en situation de crise.

  – Si les routes et le transport sont importants pour le projet, soit pour permettre aux employés d'accéder aux installations ou pour mener les interventions après l'événement (par exemple, services ambulanciers) songez à recourir à des itinéraires de rechange. Si le risques est trop grand, envisagez un autre site pour le projet.

  - La dépendance à l’égard de l’infrastructure est souvent difficile à gérer. Si cette dépendance est grande et si le coût des mesures d’atténuation et de remplacement de l’équipement principal dépasse le budget, envisagez un autre site pour le projet.

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• EXPERTISE TECHNIQUE : Consultez un expert des aléas cycloniques et des pratiques de construction relatives à ce risque dans la région concernée. Il pourra s’agir d’ingénieurs en structures, d’ingénieurs civils ou d’experts en sciences atmosphériques. Intégrez les connaissances locales et l'expérience des enjeux dans les phases de conception, de construction et d'entretien du projet. En savoir plus
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  - Pour en apprendre davantage sur les aléas, retenez les services d'experts qualifiés en météorologie et en génie afin de : 1. Déterminer la fréquence et l’intensité des cyclones, ainsi que les risques naturels connexes, concernant le projet 2. Déterminer comment les conditions locales peuvent accroître ou réduire ces risques sur le site du projet 3. S’informer sur les événements récents et/ou survenus à proximité qui peuvent permettre de contextualiser en situation réelle les risques et les impacts 4. Superviser les études, la construction et la maintenance en prenant en compte le risque lié au vent 5. Comprendre les stratégies d’atténuation appropriées et les adapter d’après l’état actuel des connaissances scientifiques 6. Effectuer des analyses coûts/avantages afin d’évaluer et de définir l’ordre des priorités en ce qui concerne les mesures d’atténuation du risque, les solutions d’assurance et l’amélioration de la résilience 7. Interviewer les membres du personnel local et les résidents connaissant un ou plusieurs aspects des risques pesant sur votre projet.

  • Pendant les phases d'examen des plans de conception et de construction, les ingénieurs éoliens étudieront la documentation et les données les plus récentes pour s'assurer que votre projet n'est pas exposé à un risque important.

  - Après la construction, les experts éoliens peuvent évaluer la documentation scientifique publiée depuis le début des travaux pour s'assurer que le risque reste FAIBLE et n'est pas sensiblement plus élevé qu'on ne l'avait cru antérieurement. Si le risque de vent s'est aggravé, le recours aux experts deviendra financièrement justifié puisque ces derniers pourront attirer l'attention sur les pertes futures possibles et sur les moyens d'en tenir compte avant qu'elles ne surviennent. Consulter les responsables de chantiers situés aux alentours afin de déterminer s’ils bénéficient de l’aide d’un expert.

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