Il convient de se procurer les données disponibles concernant le risque de pénurie d’eau/de sécheresse pour tous les sites et tous les niveaux d’aléas. Ces données peuvent prendre différentes formes : cartes du risque de pénurie d’eau, comptes-rendus des épisodes de sécheresse antérieurs et sources officielles et/ou informations locales.
Il est également possible d’étudier les épisodes de sécheresse antérieurs et leurs répercussions sur les ressources en eau pour définir le risque de pénurie d'eau. Des épisodes de sécheresse survenus par le passé sur un site donné sont un signe évident d’un risque de sécheresse significatif. On peut ainsi affiner les niveaux d’aléas donnés par l’application ThinkHazard!. Toutefois, il convient de ne pas conclure automatiquement à l’absence de risque lorsqu’on ne trouve pas trace d’événement antérieur dans les archives. Cela signifie uniquement qu’aucun épisode d’inondation n’a encore été enregistré officiellement.
Les archives, par exemple celles qui proviennent des médias locaux, peuvent permettre de mieux comprendre les épisodes de sécheresse précédents, et donc de mieux évaluer le risque à une échelle plus locale. Les organisations comme Reliefweb (reliefweb.int), qui fournissent des informations sur de précédents événements et sur leurs conséquences, sont également très utiles.
Outre la modélisation, la cartographie et la documentation relatives au risque de pénurie d’eau, les informations locales peuvent s’avérer une source supplémentaire d’informations des plus utiles pour évaluer ce risque. Les autorités locales peuvent fournir des documents, des observations ou d’autres informations concernant les épisodes de sécheresse survenus par le passé. Là aussi, les habitants de la région sont susceptibles de très bien connaître le système hydroéconomique, en particulier s’ils ont vécu près du site en question pendant un certain temps. Ces sources d’informations locales doivent être utilisées afin d’évaluer plus précisément le risque de pénurie d’eau pour un lieu donné.
- Consultez les cartes locales du risque de pénurie d’eau/de sécheresse en accès libre (si elles sont facilement accessibles).