Tsunami Niveau de risque : Modéré ?

Dans la zone que vous avez choisie (Maharashtra), le risque de tsunami est modéré, d’après les informations de modélisation actuellement disponibles. Probabilité de plus de 10 % qu’un tsunami susceptible de causer des dommages survienne au cours des 50 prochaines années. D’après ces informations, les conséquences d’un tsunami devraient être prises en compte dans les étapes du projet et pour toutes les activités situées à proximité du littoral. Les décisions relatives à la planification du projet, à sa conception et aux techniques de construction devraient tenir compte du risque de tsunami. Il convient d’obtenir des informations supplémentaires détaillées afin de bien prendre en compte le niveau d’aléa.

Effets du changement climatique : Les zones exposées à un risque de tsunami s’étendront avec l’élévation mondiale du niveau de la mer. Selon le GIEC (2013), l’élévation mondiale du niveau de la mer dépendra de divers facteurs, et les estimations pour 2100 sont comprises entre environ 20 cm et près d’un mètre. Les projets situés dans une zone côtière de faible altitude, comme un delta, ou sur une île, devraient être conçus pour résister à l’élévation projetée du niveau de la mer.

Recommandations

• EXPERTISE TECHNIQUE : Faites appel à des experts locaux ou internationaux ayant de l’expérience dans la zone concernée, afin de déterminer le risque de tsunami pour votre projet. Sollicitez leur aide pour planifier la conception, la mise en œuvre et l’entretien de vos installations afin de minimiser les conséquences d’un tsunami. En savoir plus
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  ##### CONTEXTE :

  - Une évaluation du risque de tsunami doit être menée pour identifier les conséquences potentielles sur votre site. - Cette évaluation doit comprendre l’ampleur et la fréquence des tsunamis. - Déterminez si les conditions sur le site (relevés bathymétriques et topographiques sur la côte) sont susceptibles d’accroître les dangers d’un tsunami. Et si le risque de tsunami dans cette zone est suffisamment élevé pour justifier une analyse du risque propre au site. - D’autres projets ont peut-être dû faire face au risque de tsunami à cet endroit, ou dans un lieu/contexte similaire. - Une expérience antérieure peut servir de repère initial pour la mise en route du projet, et donner accès à des informations existantes qui peuvent améliorer le rapport coût-efficacité du projet. On peut tirer les leçons de cas précédents et réduire aussi les efforts : il n’est pas nécessaire de refaire ce qui a déjà été fait.

  #####ATTÉNUATION DES RISQUES :

  - Faites appel à un expert local ou international des tsunamis afin de : - comprendre le risque de tsunami sur le site du projet. - superviser la conception, la construction et l’entretien dans la perspective d’une atténuation du risque de tsunami. - réaliser une évaluation du risque de tsunami et des conséquences d’un tel événement dans le cadre de l’examen du projet. - déterminer si le site du projet se trouve dans une zone à risque, par exemple en récoltant des informations à l’aide de cartes ou en interrogeant les services de protection locaux, les populations locales, les organisations scientifiques et les agences internationales si les informations/capacités locales sont défaillantes. - si le projet est situé dans une zone à risque, obtenir des données plus spécifiques sur les phénomènes de tsunami à l’emplacement exact du projet. La première étape peut consister à modéliser une inondation due à un tsunami en prenant en compte la totalité du risque potentiel sur le site du projet.

  - Si le site du projet est dans une zone susceptible d’être inondée par un tsunami, réalisez une étude du rapport coût-bénéfice en cas de perte de l’investissement, ou une étude des bénéfices liés au coût supplémentaire pour des systèmes de protection (murs anti-tsunami, etc.) - Utilisez le savoir traditionnel pour mieux comprendre le risque de tsunami dans la zone du projet. Le savoir traditionnel et autochtone peut contribuer à mieux appréhender le risque de tsunami, en particulier lorsque les archives écrites sont limitées et que les données géologiques n’ont pas été étudiées. Les récits oraux des populations autochtones peuvent conserver la trace d’événements survenus avant que l’on ne commence à archiver des documents dans la région. - Utilisez le savoir local pour accroître la résilience du projet. Envisagez de contacter des professionnels locaux ou internationaux qui ont déjà travaillé dans la zone du projet pour comprendre comment ils ont cherché à réduire le risque de tsunami. Des méthodes d’évaluation et de gestion du risque de tsunami nécessaires dans la région concernée ont pu être élaborées pour d’autres projets, terminés ou en cours : n’hésitez pas à étudier ces informations. - Collaborez avec des ONG, des organisations internationales et tout organisme basé dans la zone concernée, afin de mettre en commun le savoir local.

  Liens :

  International Tsunami Information Centre <http://itic.ioc-unesco.org/index.php>

  Mainstreaming tsunami DRM <https://www.gfdrr.org/two-years-after-tsunami-mainstreaming-disaster-risk-management>

  Designing for Tsunamis <http://www.preventionweb.net/files/1505_DesigningforTsunamis.pdf>

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• RÉGLEMENTATIONS : Vérifier auprès des autorités l’existence de réglementations locales sur le risque de tsunami et d'éventuelles conséquences. Veillez à ce que votre projet respecte les règles relatives aux zones tampons anti-tsunami, la réglementation relative aux inondations et toute autre disposition ou plan existant d'alerte et d’évacuation. En savoir plus
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  #####CONTEXTE :

  - Partout dans le monde, on s'accorde de plus en plus à reconnaître que c'est en évitant les zones les plus fréquemment inondées par les tsunamis (ou les crues ou les ondes de tempête) qu'on parviendra le plus efficacement à gérer les pertes futures causées par les aléas naturels. En conséquence, la planification des nouveaux projets de développement devrait tenir compte de la réglementation et des lignes directrices nationales ou régionales existantes - Beaucoup de pays sont dotés d'une forme quelconque de législation officielle, de réglementation ou de directive relative à l'atténuation des risques de tsunami. Ces mesures peuvent globalement viser divers aspects : - plans d’occupation des sols pour le choix des sites de l'ensemble ou d'une partie des types de bâtiments ou de projets ; - systèmes d'alertes, fondés sur des signes naturels (tremblements de terre, perturbations océaniques), initiatives locales ou centres d'alerte aux tsunamis ; - plans d’intervention d’urgence, habituellement axés sur la sécurité des personnes, les procédures d’évacuation, la signalisation et les refuges ; - mécanismes d'alerte publique comme les applications de téléphonie mobile, les sirènes d'alarme, la radio, etc. ; - recours à des moyens de protection lourds ; - évacuation verticale ; - évaluation des risques

  ATTÉNUATION DES RISQUES :

  - Rappelons que les mesures d'évitement d’un aléa naturel tel que les tsunamis restent le moyen le plus efficace d'en atténuer les risques, mais que la décision devra s'appuyer sur une connaissance appropriée des risques sociaux, économiques et politiques. – Respecter la loi et la réglementation, y compris les plans d’occupation des sols et les règles de gestion des crues. Concevoir le projet en tenant compte au mieux de la réglementation existante. – Respecter l'ensemble des obligations relatives à la santé et à la sécurité, en tenant compte du niveau d'aléa. – Si le choix du site du projet ne respecte pas les plans d'occupation des sols ou empêche la bonne application des systèmes d'alerte et d'évacuation, envisagez de déplacer le projet.

  Liens :

  Centre d’information international sur les tsunamis : http://itic.ioc-unesco.org/index.php ; Pacific Tsunami Warning Centre : <http://ptwc.weather.gov/>

  Indian Ocean Tsunami Warning and Mitigation System (ICG/IOTWMS), plus d’informations sur : <http://www.ioc-tsunami.org/index.php?option=com_content&view=article&id=8&Itemid=58&lang=en>

  Atlantique du Nord-Est, Méditerranée et mers adjacentes : Centre d’information international sur les tsunamis. http://neamtic.ioc-unesco.org/. Exemples :

  NZ tsunami Waring plan – http://www.civildefence.govt.nz/cdem-sector/cdem-framework/guidelines/national-tsunami-advisory-and-warning-plan/ ; NZ tsunami evacuation mapping guideline – < http://www.civildefence.govt.nz/assets/Uploads/publications/dgl-08-08-tsunami-evacuation-zones.pdf> ; NZ public notification options assessments – http://www.civildefence.govt.nz/cdem-sector/cdem-framework/guidelines/public-alerting-options-assessment/ ; Integrating tsunami inundation modelling into land use planning – http://www.eqc.govt.nz/sites/public_files/1604-tsunami-inundation-modelling-into-land-use-planning_0.pdf.

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• IMPACT LOCAL : Tenez compte de l'effet qu'une destruction ou un grave endommagement des bâtiments et des infrastructures liées au projet pourraient avoir sur la population locale et sur l'environnement. En savoir plus
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  ######CONTEXTE :

  - Les débris engendrés par un tsunami provoquent souvent des dommages supplémentaires, et il convient donc de songer à la possibilité que des débris provenant du projet aggravent les dommages causés à d'autres structures et infrastructures sur des distances variant de centaines de mètres à des kilomètres du site du projet, tant sur la côte qu'à l'intérieur des terres. – Les débris peuvent être constitués d'éléments du milieu naturel (par exemple, troncs d'arbres, rochers, cailloux et coraux provenant du milieu terrestre ou des fonds marins, ainsi que sable et vase) et de l'environnement bâti (y compris grumes entreposées en attendant leur livraison, conteneurs, éléments de bâtiments et objets provenant de l'intérieur — par exemple, meubles —, tuyaux, fils métalliques et embarcations). – Les bâtiments qui peuvent flotter (principalement ceux dont la structure est en bois) peuvent causer des dommages lorsqu'ils sont entraînés par un tsunami. – Les éléments structurels et non structurels des bâtiments peuvent aussi causer des dommages. On peut penser en particulier aux revêtements métalliques des murs et des toits, aux panneaux de revêtement, aux meubles et aux raccords. – Les réservoirs peuvent facilement être endommagés ou emportés par l'eau, et déverser leur contenu. Cette éventualité peut présenter un danger particulier lorsque les produits qu'ils contiennent sont toxiques ou inflammables.

  ######ATTÉNUATION DES RISQUES :

  - Songez aux risques que posent les débris provenant d'autres sources pour votre projet et veillez dans la mesure du possible à ce que les constructions résistent à l'impact des débris charriés par l'eau. – Les structures de béton armé solidement fixées à des fondations profondes résistent le mieux aux tsunamis et aux débris qu'ils transportent. – Songez à la direction de l'écoulement de l'eau (et des débris flottants) de la côte vers le site du projet, le long de la côte et de l'intérieur des terres vers la côte. On a constaté que l'affouillement et certains des dégâts importants dus à l'impact des débris peuvent survenir au moment où les eaux se retirent après un tsunami. – Si les conséquences prévisibles d'un tsunami sont jugées inacceptables, songez à déplacer votre projet. – Pour la construction, utilisez du béton armé et des fondations solides et profondes. – Dans la mesure du possible, entreposez les matériaux détachés ou flottants au-dessus du niveau maximal prévu d'inondation pour éviter qu'ils soient emportés par le courant. – Limitez les volumes de substances toxiques ou inflammables (en particulier liquides) présentes sur le site pendant la construction et l'exploitation. – Portez une attention spéciale au traitement des matières toxiques ou inflammables (surtout liquides) et consultez les autorités locales à ce sujet. – Songez à préparer des plans d'alerte et d'évacuation pour le projet. – Veillez à ce que les services d'urgence —par exemple, génératrices — soient situés au-dessus du niveau maximal estimé d'inondation.

  LIENS :

  Designing for Tsunamis <http://www.preventionweb.net/files/1505_DesigningforTsunamis.pdf>

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• SERVICES FOURNIS PAR LES ENTREPRISES DE RÉSEAU ET ACCÈS : Songez aux répercussions possibles d’une inondation due à un tsunami sur la disponibilité et le fonctionnement des services de transport, de communications, d’approvisionnement en eau, d'assainissement, d'énergie et de santé publique dans la perspective de l'exécution continue du projet. En savoir plus
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  #####CONTEXTE :

  - Même situé loin des côtes, un projet peut rester sensible aux pertes de services. - Les problèmes de fonctionnement ou la non-disponibilité des services essentiels risquent de compromettre la construction du projet, et la fonctionnalité ou la viabilité financière du projet achevé. - L'administration et les services publics — par exemple, gouvernance, services bancaires et services de santé - risquent d'être perturbés par des dommages directs ou par le détournement des ressources. – Les axes de transport sont souvent perturbés par les tsunamis à cause de la situation et de l'orientation des routes, chemins de fer, ponts et aéroports par rapport à la côte. – Les ports sont régulièrement endommagés par les tsunamis. – Les câbles de communication et les lignes de transmission d'énergie suivent souvent les routes et peuvent traverser les cours d'eau en empruntant des ponts vulnérables aux impacts des tsunamis. – Les installations d'approvisionnement en énergie, de raffinage et de stockage se trouvent souvent sur les côtes. Les installations pétrolières et gazières situées en mer ou en zones littorales sont vulnérables. Les navires de transport de gaz et de pétrole dépendent des ports. Les raffineries sont souvent installées dans les plaines côtières basses. Les câbles de transmission installés en mer et dans les petits cours d'eau peuvent être poussés sur la rive dans les zones exposées aux tsunamis. – Les dépôts d'hydrocarbures se trouvent souvent près des côtes et peuvent être lourdement endommagés en cas de tsunami. Les réservoirs et le carburant flottant à la surface de l'eau peuvent menacer directement le projet. Les tsunamis et les séismes qui les engendrent peuvent entraîner le bris des canalisations de gaz et le déversement de matières inflammables. Ce qui risque de provoquer des incendies à la surface de l'eau. – Les réseaux d'approvisionnement en eau et d'assainissement et les usines de traitement se trouvent souvent près des côtes et peuvent être endommagés par les tsunamis. – Les services de santé publique sont souvent compromis à la suite d'un tsunami à cause des dommages causés aux services d'assainissement et aux systèmes de réfrigération, des maladies d’origine hydrique, et de l'absence de services de santé et d'aliments. – Les inondations provoquées par les tsunamis perturbent souvent l'approvisionnement en aliments à cause des dommages causés aux systèmes de transport, de réfrigération et d'entreposage, et ont des répercussions sur l'agriculture, la pêche et le tourisme.

  #####ATTÉNUATION DES RISQUES :

  - Déterminez les services jugés essentiels pour maintenir les fonctions sociales et économiques du projet dans la région au cours des mois ou des années qui suivront une catastrophe. – Examinez la possibilité d'une redondance des services avec les responsables de l'exploitation des infrastructures. Par exemple, construction de lignes électriques et de routes à l'écart des côtes. – Songez aux mesures qui permettront une remise en état rapide de ces infrastructures pour les besoins du projet. – Songez à établir sur place des systèmes d'appoint pour la prestation des services essentiels. Par exemple, systèmes de production d’électricité de secours et d'approvisionnement en carburant à long terme. Un dispositif de communication indépendant sans fil (par exemple une radio VHF) peut aussi être envisagé. – On peut accroître la résilience des services en appliquant des solutions techniques qui augmenteront la résistance des installations à l'érosion, à la pression latérale, au soulèvement par l'eau, à l'impact des débris et au feu. – S'il s'avère impossible de dupliquer ou de renforcer les services essentiels, songez à déplacer le projet à un endroit où les services sont plus résilients, même si l'emplacement du projet lui-même n'est pas vulnérable aux tsunamis.

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• INFRASTRUCTURES CRITIQUES : Si le projet prévoit la construction d'infrastructures critiques (par exemple, hôpital, caserne de pompiers, lignes électriques), songez aux effets en cascade sur les réseaux vulnérables dont dépend le projet (par exemple, approvisionnement électrique et réseaux informatiques et de communication) et qui pourraient lui nuire, même si le site du projet n'est pas lui-même inondé. En savoir plus
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  #####CONTEXTE :

  - S'agissant des infrastructures critiques (par exemple, hôpitaux, centrales électriques ou installation de communications importante) on exige et on prévoit qu'elles parviendront à maintenir les services essentiels et qu'elles joueront un rôle de premier plan dans les efforts d'intervention et de rétablissement. – La plupart des projets dépendent de services tels que l'approvisionnement en électricité et en eau, la main-d'œuvre, etc., (dépendances en amont) et fournissent des services ou des produits qui sont importants pour l’économie et le bien-être social au niveau local, régional ou national (dépendances en aval). Ainsi, même si le projet n'est pas lui-même endommagé par le tsunami, il risque de ne plus être opérationnel. – Même si le projet n'est pas lui-même inondé ou endommagé par le tsunami, il risque de ne pas être en mesure de remplir son rôle dans l'économie générale. Si le projet offre une garantie d'approvisionnement, les éléments dont il dépend pour fonctionner devront se montrer robustes aux dommages causés par les tsunamis. – La plupart des dépendances communes comprennent l'approvisionnement énergétique (principalement l'électricité) et les communications. Ces services sont souvent distribués le long d'un corridor routier longeant la côte, et qui comportent souvent des ponts. Les sites côtiers et les ponts sont très vulnérables aux tsunamis, et il est donc probable que ces services seront perturbés et interrompus en cas de tsunami.

  #####ATTÉNUATION DES RISQUES :

  - Tenez compte des actifs liés au projet qui risquent d'être touchées par un tsunami. Songez dans la mesure du possible à instaurer des systèmes d'appoint ou des systèmes redondants, en collaboration avec les prestataires de services. Par exemple, existe-t-il des corridors utilisables à l'écart des côtes ? – Songez aux moyens de rétablir rapidement ces services au projet. – Pensez à mettre en place des systèmes d'approvisionnement de rechange. Par exemple, un système de production d’électricité de secours doté de réserves de carburant à long terme pourrait être envisagé. Un dispositif de communication indépendant sans fil (par exemple une radio VHF) peut s’avérer vital en situation de crise. – Si les routes sont elles mêmes importantes pour le projet, pour assurer l'accès aux membres du personnel ou pour veiller aux opérations après l'événement (par exemple, service d'urgence), prévoyez des itinéraires de rechange - S'il s'avère impossible d'éviter une interruption de services, songez à déplacer le projet.

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• SYSTÈMES D’ALERTE PRÉCOCE : Un système d'alerte précoce pourrait s'avérer nécessaire pour permettre l'évacuation des lieux en toute sécurité et l'arrêt temporaire des opérations si cela permet de réduire les dommage ou d'éviter qu'ils ne s'aggravent. Examinez les moyens d'assurer l'évacuation du site du projet en cas d'alerte (par exemple, transport, itinéraires d’évacuation, refuges) ; planifiez les mesures à prendre et organisez des exercices d'évacuation. En savoir plus
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  #####CONTEXTE :

  - Il est possible d'atténuer certains des impacts des tsunamis à l'aide de systèmes d'alerte et d'évacuation. – L'évacuation réduit considérablement les risques de décès et de blessures. – Il est aussi possible d'atténuer en partie les impacts en arrêtant les équipements et en déménageant ou en protégeant le matériel. Par exemple, évacuation rapide de substances toxiques ou inflammables, évacuation des navires, arrêt des centrales nucléaires. - Le projet doit respecter la réglementations sur la santé et la sécurité au travail. Cette exigence influe souvent sur la conception, la construction et le fonctionnement du projet, et pourrait exiger l'élaboration de protocoles sur la sécurité du personnel pendant un tsunami. Pour les cas de risques élevés, il pourrait s'avérer nécessaire, pour satisfaire aux exigences relatives à la santé et à la sécurité du personnel, d'élaborer un système d'alerte précoce ou d'avoir accès aux alertes à l'approche d'un tsunami.

  #####ATTÉNUATION DES RISQUES :

  - Il est possible dans la plupart des cas de lancer une alerte à l'approche d'un tsunami, mais la mise en place d'un système fiable et efficace d'alerte précoce exige des investissements importants et soutenus. – La section portant sur les liens énumère les organismes régionaux d'alerte. – Il convient d'élaborer des plans prévoyant notamment des itinéraires d'évacuation, des refuges (et des détails sur leur capacité d'accueil, les soins prodigués et les services de communications) pour tous les types d'alertes. – Il convient d'organiser régulièrement des exercices pour tester ces plans au moins une fois par an ou plus souvent pour prendre en compte le roulement du personnel). Ces exercices constituent le meilleur moyen de former le personnel aux procédures d'urgence. – Si la terre tremble pendant plus d'une minute ou si les gens ont du mal à se tenir debout, évacuez les lieux immédiatement. N’attendez pas la consigne officielle, qui risque d'arriver trop tard. – Quand les tsunamis viennent de plus loin (par exemple, de l'autre côté du Pacifique ou de l'océan Indien, on pourra disposer de plusieurs heures pour s'y préparer. - Le Pacific Tsunami Warning Centre (PTWC) et les systèmes en place dans la région de l'océan Indien sont reliés aux services gouvernementaux d'alerte des pays concernés, et les autorités de ces pays devraient être consultées en vue d'y accéder. Les systèmes d'alerte aux tsunamis de l'océan Pacifique et de l'océan Indien sont indépendants l'un de l'autre. – Il est possible, en guise de solution de rechange, de consulter le site Web du PTWC, mais cette option n'est qu'un pis-aller qui ne saurait garantir une protection totale des populations. – Dans les zones ou les gens risquent de ne pas avoir le temps de se mettre à l'abri en terrains élevés, songez à planifier une évacuation verticale dans des bâtiments en béton armé construits sur des fondations profondes (répondant aux codes de construction en vigueur au Japon, en Californie ou en Nouvelle-Zélande).

  LIENS :

  Pacific Tsunami Warning Centre : http://ptwc.weather.gov/

  Indian Ocean Tsunami Warning and Mitigation System (ICG/IOTWMS), plus d'informations sur http://www.ioc-tsunami.org/index.php?option=com_content&view=article&id=8&Itemid=58&lang=en

  Atlantique du Nord-Est, Méditerranée et mers adjacentes : Centre d’information international sur les tsunamis. <http://neamtic.ioc-unesco.org/>

  Tsunami evacuation: lessons from the Great East Japan earthquake and tsunami of March 11th, 2011 <http://shop.gns.cri.nz/sr_2012-017-pdf/>

  Guidelines for Design of Structures for Vertical Evacuation from Tsunamis <https://www.fema.gov/media-library-data/1426211456953-f02dffee4679d659f62f414639afa806/FEMAP-646_508.pdf>

  Designing for tsunamis (including vertical evacuation buildings) <http://www.preventionweb.net/files/1505_DesigningforTsunamis.pdf>

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• ASSURANCES : Envisagez l’achat d’assurances pour couvrir les pertes éventuelles sur le projet. Même si l’assurance n’empêche pas les accidents ou les décès, ou sauver des communautés, elle peut indéniablement réduire les pertes financières et permettre au projet de se remettre des effets d’un tremblement de terre et de reprendre ses fonctions plus rapidement. En savoir plus
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  #####CONTEXTE :

  - Le risque élevé de tsunami dans la zone de votre projet signifie que vous devez envisager des mesures de transfert des risques spécifiques visant à protéger le projet. - Une évaluation des risques de tsunami par un expert doit être effectuée en premier lieu. - Si les risques naturels ne sont pas efficacement considérés lors du cadrage, de la conception, de la construction et de l’exploitation du site, la possibilité de perte partielle ou complète de l’investissement doit être prise en compte ainsi que l'exposition de la main-d’œuvre à des risques inutiles.

  #####ATTÉNUATION DES RISQUES :

  - Utilisez des méthodes de transfert des risques telles qu'une assurance pour couvrir les pertes éventuelles pour le projet, si l’aléa ne peut pas être évité. - Pensez à souscrire une assurance contre les risques de catastrophe afin de couvrir les pertes éventuelles relatives au projet. L’État ou des compagnies d’assurance privées peuvent proposer ce type de polices. Après un tsunami, une assurance peut apporter les fonds nécessaires pour la reconstruction et le remplacement de bâtiments endommagés, des éléments qu’ils abritent ou de toute autre partie du projet. Ainsi, il est possible de réparer plus rapidement les dommages causés par un tsunami, de sorte que l’installation soit opérationnelle dans les meilleurs délais. Toutefois, il faut noter qu’une assurance ne couvre que les pertes financières, mais ne peut pas éviter les dommages, les interruptions de service, les blessures ou les décès.

  LIENS :

  Insurance against Losses from Natural Disasters in Developing Countries: https://www.researchgate.net/profile/Reinhard_Mechler/publication/265286458_Insurance_against_Losses_from_Natural_Disasters_in_De-veloping_Countries/links/54ac53150cf21c477139d8c3.pdf

  Insurance-related instruments for disaster risk reduction - http://www.preventionweb.net/english/hyogo/gar/2011/en/bgdocs/Suarez&_Linnerooth-Bayer_2011.pdf

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